Philippe Berger pratique la Photographie au Charbon depuis 20 ans. Il fabrique lui même son propre papier charbon. Il réalise lui-même l’encollage de son papier aquarelle appelé Papier Simple Transfert. Il réalise lui-même à partir d’une image couleur numérique son négatif d’exposition de contact c’est-à-dire du format de l’image finale. Il imprime lui-même son négatif sur un transparent jet d’encre de haute densité.
Historique du Procédé au Charbon
Le procédé au Charbon fut inventé vers 1855 par Louis Alphonse Poitevin puis perfectionné par Alphonse Fargier vers 1860, Joseph Wilson Swan en 1864, Léon Vidal en 1877, E. Lamy en 1881, Paul Darby en 1900 et A.M Marton en 1905. Le charbon transfert a été perfectionné et on attribue souvent son invention à Joseph Wilson Swan en 1864. Il reste encore à l’heure actuelle le procédé photographique le plus stable dans le temps. Cela est dû au fait que comme son nom l’indique qu’il utilisait le produit de la calcination du bois ou d’os d’animaux.
Malheureusement, le procédé au Charbon n’est quasiment plus pratiqué actuellement. En effet, ce papier ne contient pas de sel d’argent comme les papiers photographiques actuellement fabriqués industriellement. De ce fait, le photographe doit fabriquer lui même son papier charbon et cela est un travail très long et très difficile.
Principe du Charbon Transfert
Toutes les parties qui se trouveront sous les noirs opaques du négatif ne seront pas modifiées ou à peine, puisqu’elles seront préservées des rayons lumineux; la gélatine restera donc soluble.
Dans les demi-teintes la lumière agira plus ou moins, selon les différentes valeurs du négatif, peu dans les demi-teintes claires, et assez profondément dans les demi-teintes rigoureuses; la couche mixtionnée se trouvera modifiée dans le même rapport.
Dans les grandes ombres, les rayons lumineux frapperont directement la surface sensible, et on conçoit que, cette action se prolongeant, l’insolubilité devra être proportionnellement plus grande que dans toutes les autres parties.
Or, l’action de la lumière se produisant d’abord sur la surface de la couche sensible, cette surface sera à peine modifiée dans les parties très faiblement éclairées, et la gélatine sensible restera soluble, ou ne sera insolubilisée, que sur une épaisseur presque nulle.
Dans les demi-teintes, la lumière aura plus profondément pénétré dans la couche et la gélatine sera insolubilisée sur une épaisseur d’autant plus grande que l’action de la lumière aura été plus forte.
Dans les grandes ombres, si l’action lumineuse a eu le temps de pénétrer à travers la couche entière de gélatine, celle-ci sera insolubilisée jusqu’au papier, qui supporte la couche mixtionnée.
Les deux faces de la préparation sensible sont donc dans un état tout a fait différent et, pour ainsi dire, opposé.
L’image encore latente sera constituée par une pellicule de gélatine insolubilisée, présentant du côté opposé à l’action de la lumière des creux et des reliefs, laquelle pellicule sera noyée jusqu’au développement dans la masse totale de gélatine colorée.
Si on voulait faire apparaître cette image, la débarrasser de la couche pigmentaire qui l’enveloppe, en faisant agir directement de l’eau chaude sur le papier mixtionné, que se passerait-il? Nous avons vu que la lumière n’a pus traverser toute la couche mixtionnée que dans les grandes ombres. Dans les demi-teintes et dans les grandes lumières, seule la surface du papier mixtionné a été insolubilisé, et cela est d’autant moins profondément que la lumière a été plus faible. Il se trouve donc sous cette couche une autre couche de gélatine soluble qui est, en quelque sorte, le complément de l’image latente, et qui, soumise à l’action de l’eau chaude, se dissoudra. Dans ce cas, la gélatine insolubilisée qui, renfermant la matière colorante, forme l’image, n’ayant plus aucun support pour la retenir, se déchirera et disparaîtra en entraînant avec elle toutes les demi-teintes.
Pour y remédier, il sera nécessaire de dissoudre la gélatine qui n’a pas été attaquée par la lumière, et qui reste soluble entre l’image formée par la lumière et le papier, sans attaquer la gélatine insolubilisée.
Le seul moyen d’arriver à ce résultat est de fournir à cette image un support suffisamment résistant qui la préserve pendant qu’on la dépouille de la gélatine qui n’a pas été attaquée par la lumière.
Le support protecteur devra être naturellement appliqué sur la surface qui a reçu l’impression; le dépouillement de l’image se fera donc par le verso, les demi-teintes alors ne seront pas attaquées ou détruites, et la seule mixtion soluble sera mise en liberté par l’eau chaude en laissant l’image pure et nette sur le support qu’on lui a fourni.
Le Film Transparent TPX100 idéal pour réaliser un Négatif en jet d’encre
Pour réaliser le tirage au charbon, il faut un négatif de contact c’est-à-dire un négatif de la dimension de l’image charbon finale sur papier aquarelle gélatiné.
Philippe Berger réalise lui-même à partir d’une image couleur numérique son négatif d’exposition de contact c’est-à-dire du format de l’image finale.
Il imprime lui-même son négatif sur un transparent jet d’encre de haute densité.
Philippe Berger imprime son négatif d’exposition en jet d’encre sur les Novalith Ink Jet Film Transparent HD 140µ Réf. NLA4 / TPX100, Format A4, 210 x 297 mm
Philippe Berger utilise le film Haute densité TPX100 qui lui donne entière satisfaction pour obtenir un négatif d’une très grande netteté, une large plage de demi teintes et des noirs très intenses. Ce négatif d’exposition donne d’excellents résultats dans la photographie au charbon.
Le négatif ci-joint imprimé sur le film TPX100 et le tirage au charbon réalisé par Philippe Berger avec ce négatif atteste des qualités de ce film TPX100 pour l’impression d’un négatif de contact imprimé en jet d’encre pour la Photographie au Charbon Simple Transfert.
Philippe Berger
19, Rue du Grand Pré
B- 4170 Comblain-au-Pont
Belgique
Tél :00 32 (0)4 369 34 96 à partir de 19 heures
Email :mineurdecharbon@skynet.be
Site Web :http://www.philippeberger.net/
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